Interdiction commercialisation viande de chien corée du sud
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David Quammen

La Corée du Sud ne commercialisera plus de viande de chien

Les points clés de l'article 🔑

La Corée du Sud avance vers un tournant compassionnel : l’interdiction de la viande de chien dessine un avenir respectueux des animaux et marque la fin d’une ère controversée.

L’adoption historique d’une interdiction légale contre la commercialisation de la viande de chien en Corée du Sud

Le Parlement sud-coréen a voté ce mardi 9 janvier l’interdiction du commerce de la viande de chien, marquant un tournant dans l’histoire du pays. Dans une société où la viande canine occupait autrefois une place dans la tradition culinaire, cette décision est le reflet de l’évolution des mentalités et du respect croissant pour les droits des animaux. Désormais, l’élevage, la vente et l’abattage de chiens pour leur viande pourront entraîner jusqu’à trois ans d’emprisonnement et une amende de 30 millions de wons (environ 20 800 euros).

On estime à un million le nombre de chiens tués chaque année pour satisfaire la demande en viande, bien que la tendance soit à la baisse. Avec cette loi, la Corée du Sud se joint à une liste croissante de pays prenant des mesures pour protéger ces animaux souvent considérés comme des membres de la famille. L’adoption de cette loi symbolise un progrès significatif dans la protection animale et met en lumière la pression exercée par les défenseurs de la cause, y compris des organisations internationales telles que la Humane Society International / Korea.

Conséquences et réactions suite à l’interdiction du commerce de viande de chien

L’annonce de l’interdiction légale contre la commercialisation de la viande canine a déclenché une multitude de réactions. Des militants pour les droits des animaux, dont JungAh Chae, directrice exécutive de l’organisation Humane Society International / Korea, ont accueilli la nouvelle avec enthousiasme, saluant une avancée majeure pour l’éthique animale. Ils expriment leur empathie envers les animaux qui ont longtemps subi une industrie peu réglementée et souvent cruelle.

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Toutefois, cet acte législatif ne se limite pas à une interdiction ; il anticipe également les conséquences économiques pour les personnes impliquées dans ce commerce. Le projet de loi vise à offrir des compensations financières à environ 1 100 fermes canines qui pourront ainsi se reconvertir et cesser l’élevage des chiens pour leur viande. Cela démontre une volonté de transition éthique et économique respectueuse de toutes les parties concernées.

La transition pour les éleveurs de chiens et le déclin culturel de la consommation de viande canine

Face à l’interdiction imminente du commerce de viande de chien, les éleveurs sud-coréens sont confrontés à un défi majeur : trouver une voie pour reconversion. Ces éleveurs, autrefois acteurs d’un secteur culturellement accepté, doivent désormais s’adapter à un paysage social et économique en pleine mutation. Avec la mise en place de plans de compensation, le gouvernement montre son empathie envers ces travailleurs, reconnaissant la nécessité de soutenir leur transition vers d’autres modes de subsistance.

Chien corée du sud

Le déclin culturel de la consommation de viande canine est un phénomène progressif que reflète cette nouvelle loi. La population sud-coréenne, surtout parmi les générations plus jeunes, écarte de plus en plus ce type d’alimentation au profit d’une relation avec les animaux basée sur la compagnie et l’affection. Ce changement de perception est un indicateur profond des évolutions sociétales et une marque d’empathie envers les êtres sensibles que sont les chiens.

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